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Dans ce tableau, la fête a lieu… dehors.

Elle bruisse au loin, derrière la vitre embuée, là où les silhouettes se croisent.
À l’intérieur, une femme repose, casque sur les oreilles, retirée du monde — et pourtant pleinement là.
Son isolement n’est ni fuite ni faiblesse : c’est un besoin vital. Un refuge lumineux, doux, presque suspendu.

🕊️ Cette scène parle de l’autisme au féminin, de la fatigue sociale, du besoin d’isolement qui n’est ni paresse ni mélancolie — mais une forme de résistance subtile, poétique et puissante.

Je peins à l’huile, sur bois, en glacis successifs, à l’ancienne. Chaque couche demande du temps. Comme le silence. Comme la compréhension.

🎨 La fête fait partie d’une série plus large sur l’intériorité féminine.

La fête