Expecting Miracles
Huile sur bois. 50x60x3 cm. 2024
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Expecting Miracles
Ce tableau aux tons subtils et chaleureux incarne l’essence de l’attente et de l’espoir. Le regard du personnage féminin, dirigé vers le haut, traduit ainsi à la fois une quête intérieure et un sentiment de contemplation : elle semble plongée dans une intense réflexion où la connexion avec quelque chose de plus grand est recherchée : l’éveil intérieur, l’attente d’un miracle… son expression mystique reflète une recherche spirituelle ou un questionnement existentiel.
L’oeuvre est teintée de mysticisme et de spiritualité : cette dimension se perçoit également dans les tons dorés et bleutés employés, qui sont ceux des madones et des pietas.
Le halo et les couleurs douces autour du personnage renforcent l’émotion de contemplation et de sérénité. Le mouvement du vêtement ajoute une légèreté et une fluidité qui attirent l’oeil et renforcent l’aspect éthéré de la jeune femme. Le fond neutre et vaporeux renforce de surcroît la profondeur émotionnelle : entourée de lumière douce, la figure semble suspendue dans un moment de silence entre rêve et réalité.
Croire, questionner, espérer. Plus grand, autre chose. Un miracle, ou plusieurs. Une attente en forme de prière autant que de questionnement.
Comme d’autres tableaux silencieux ou introspectifs, Expecting Miracles interroge notre rapport au temps et au monde intérieur. La quête est spirituelle, mutique, solitaire et sans réponse.
Chat blanc vu du dessus et sans les dents, Maine coon
Chat blanc : Huile sur toile. 27×35 cm. 2024
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Chat blanc
Portrait de Maine Coon.
Huile sur canva 5F, vibrante comme la lumière blanche décompose les lumières du pelage : le cyan, le vert, le jaune et le magenta enrobent le poil du félin.
Sans les dents, car il avait pour habitude de laisser négligemment dépasser une canine ou deux. Ca lui donnait un air bougon. Il en avait l’air et la chanson, pour tout dire !
Ici, laisser place à son blanc, et au silence qu’il a laissé.
Elle, circonspecte
Portrait de femme.
Huile sur bois. 50x60x3 cm. 2024
A vendre.
Portrait de femme, Elle
Elle, circonspecte.
Cette peinture est un travail de portrait sur le silence et l’observation suspendue.
Il n’était pas prévu que le temps n’avance plus, mais il a bien fallu faire avec.
Portrait de femme d’après photo, huile sur support bois : c’est Elle, ça aurait pu être quelqu’un d’autre.
Il y a peut-être quelque chose dans ce mug, peut-être pas. Café ou thé ? Il semble avoir refroidi dans les minutes qui s’égrainent. Quelle heure est-il ? Où est-ce ? Est-ce important ? Coin de bar cosy ou intérieur sophistiqué, va savoir. L’endroit est outrancièrement propre et étrangement neutre malgré les dorures.
Le temps de la pensée en soi
Il faut parfois rester dans l’espace hors-les-mots et plonger dans la seconde vivante. Après tout, que sait-on de la suivante ? Existera t’elle seulement ? Le temps est bien insaisissable dans le fil qu’il nous déroule. Alors, tant mieux s’il est beau, tant mieux s’il est simple, tant mieux s’il est doux.
La posture est figée, les lèvres n’entrouvrent rien, entre calme et circonspection.
Ce portrait de femme saisit le temps de l’introspection qui ne trouve pas de mots. Soit qu’elle ne soit pas partageable, soit qu’elle se définisse encore. Ou encore, pensée renoncée à se dire, lucidité retenue dans les lèvres doucement pincées.
Le projet a changé en cours de route, l’esquisse s’est modifiée. Rien de grave, une envie plus grande se préserve et se laisse arriver. La pensée se structure et s’ébauche prudemment. C’est le temps de l’intime qui se raccroche au temps de vie, au tic-tac qui bouscule, à l’urgence du sens, aux choix qui en sont vraiment.
Miroir sans reflet, plante sans soucoupe, la matrice a composé l’image presque sans lui donner de sens. Un peu flottante, comme l’est l’instant du tableau.
Une invitation à se plonger dans la galaxie lointaine du regard : fixe et pourtant indéterminé, il impose à l’agitation inutile l’observation profonde, prudente et muette.
Mon Archi-
Huile sur bois. 40x50x3,5 cm. 2024
Vendu.
Portrait d’après photo : Mon Archi-
Portrait d’après photo, huile sur support bois : l’image peinte du Soi.
Tranquillement prenant la pose devant son petit bureau d’écolier.
Bout de Mac devant lui ouvert, lumière et pièce neutres.
Suspendre le temps sur panneau de bois
Peindre sur panneau de bois, sur le lisse et dur des retables d’antan. A la manière d’un temps d’avant, le quotidien est suspendu. J’ai racheté un chevalet pour mes moments parisiens. Je l’inaugure avec Lui à un moment où je suis moi-même suspendue au temps d’une convalescence.
Les belles huiles ouvrent leurs couleurs, les poils de martre des pinceaux les étirent. Le portrait prend forme.
J’aime tellement la peinture à l’huile et sa matière dense, le médium finissant son onctueuse dépose sur le bois. Je voulais ce portrait un peu hors du temps, hors du bruit, hors signifiant.
Portrait d’après photo
Là, on se regarde. Peut-être qu’il m’écoute, peut-être est-il juste en train de rêver. De penser. On dirait qu’il attend. Je ne sais pas. Il est avant, pendant ou après en même temps. Contemplatif.
Quelle image de Soi choisir pour un portrait, ce selfie durable sur mur non virtuel ? Doit-on se ressembler ou se transcender dans l’image peinte ? Un peu des deux peut-être. J’ai fait des choix pour lui, dans ce que proposait la photo de départ. Agrandir un peu les mains, ne pas trop détailler telle zone. Préférer une ambiance colorée. Supprimer la plante et le câble.
Mon Architecte flotte presque sur sa chaise invisible, les toits parisiens derrière pourraient n’être nulle part puisqu’ils n’y sont pas non plus.
Il tient dans sa grande main gauche l’index de la droite. Au premier plan ses bagues prennent place et invitent le regard à s’y déposer pour respecter la discrétion de l’homme.
Huile fine et mine de plomb
J’accentue les contours à la mine de plomb. J’utilise très peu le noir : il est quasiment absent de ma palette, sauf pour le visage, les cheveux et lunettes. Les ombres et nuances sont réalisées par mélange de couleurs. Le noir provient donc dans l’ensemble du tableau essentiellement de la mine de plomb. Je l’utilise également en gratté, pour sculpter la peinture à l’huile et lui donner comme une gravure de la matière et du relief.
Ce rideau vert tendre au drapé lourd, m’évoque toujours la robe verte des Epoux Arnolfini de Van Eyck. J’adore ce rideau. C’est un hommage discret qui, s’il n’avait été dit, ne serait sans doute ni vu ni su. Mais voilà, ce rideau, c’est mon esprit qui s’envole au XVe siècle !
Un medium pour glacis flamand vient donner à la peinture son aspect de profondeur dans les couleurs.
Tiens-toi droite
Huile sur papier aquarelle 300g/m2. 21×29,7 cm. 2024
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Tiens-toi droite
Tiens-toi droite,
Ne bouge pas.
Ta coiffure. Tire les cheveux.
Derrière les injonctions, rictus.
Ne dit rien, n’en pense pas moins.
Vois plus loin.
Femme au chignon
Huile sur bois
30x40x3,5 cm. 2024
Disponible
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Femme au chignon
Evanescence bleutée en chignon apprêté.
D’un autre temps peut-être. Suspendu ?
Peinture à l’huile sur châssis bois pour ce portrait de femme bleu-argenté.
Signature au dos.
Formula
Huile sur bois. 60x80x3,5 cm. 2024
Vendu. Commander une reproduction
Formula
Le scarabée de Jung en amorce du changement
Quelle est la formule du changement de vie ? Sur quel fil tirer pour transformer, alléger, libérer nos pensantes croyances et contraintes ? J’ai déposé le scarabée à l’amorce de la courbe. Il évoque celui de Jung dans la célèbre histoire qui illustre le concept de synchronicité.
Il s’agit ici pour moi de commencer par « porter attention à », c’est à dire de définir l’objet. Que souhaite-t-on modifier ? Quel nœud à défaire ? Quelle libération ? Quel accomplissement ?
Porter sa conscience pour activer la solution et la guidance par la vie sur l’objet de l’attention. Dire, formuler, observer et agir. Agir, et observer encore. Reformuler l’objet.
Le chemin d’or
Une volute souple s’étire jusqu’à fleurir : elle est basée sur le nombre d’or – phi ou Φ, proportion mathématique qui s’assure de la perfection du chemin. Le suivre.
Il semble parfois étroit, sec ou stérile, jusqu’à ce qu’apparaissent les prémices encourageants de feuilles-ailes. Sourire en les croisant, le chemin est le bon, il encourage les pas incertains.
La croisée des chemins, une conscience activée
Conscience double, conscience de l’inconscient, aller-retour in-out : le corps et l’action en une fleur épanouie, le regard en soi dans l’oeil de la goutte d’eau.
La fleur a poussé l’énergie de la graine-pensée à s’ouvrir en pétales clairs. Les actions portées par le cœur au centre. C’est la partie active qui ensoleille nos décisions et les rend concrètes, actives.
Un autre chemin dessiné par la tige, à l’ombre de la fleur, ou de nos propres ombres éclairées par l’introspection. Est-ce une boule de cristal, une goutte d’eau, une bille de verre ? Qu’importe, il faut y revenir pour sonder les émotions et états internes.
Le chemin n’est pas à choisir, main dans notre propre main « les Soi » dialoguent pour enrichir la route d’une dimension intérieure en lien avec le dense.
Méduse en ciel, l’éther
Le tableau intègre les quatre éléments Feu (rougeoyant le fond), Air et Terre (scarabée, fleur et feuilles-ailes), Eau (goutte).
L’éther est l’élément ésotérique du lien entre tous les éléments. Il est le Centre, le vide, partout, subtile et omniprésent, à la source de toute énergie.
A travers la méduse libre de se mouvoir dans le halo de lumière, la liberté créatrice s’affranchit de matière pour agir sur elle. L’Esprit clair agite le vide de l’éther qui inspire le souffle, le souffle précède le mot, le mot crée l’espace dense, et la méduse danse dans ce temps qui se joue de l’espace.
L’image avant le mot
Oui, voici la genèse du tableau : je n’ai que quelques mots en consigne pour cette peinture, qui est une commande. Je pense à ma cliente, j’y pense jusqu’à ressentir « elle » dans mon corps. Deux minutes environ, allongée paupières closes sur mon lit. Une image apparait dans mes yeux-du-dedans, que je griffonne sur un carnet pour la figer. Le scarabée de Jung y prend pattes sur une volute fleurie qui libère la méduse aux ethers.
Je rejoins le panneau de bois, et reporte le croquis en me demandant ce que ça évoque. Le sens après l’image.
Golden bath, Medusa
Huile sur bois. 30x40x3,5 cm. 2022
Disponible
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Golden bath, Medusa’s overthinking snakes
Le bain de la Méduse
Les reflets de l’or prennent sous la lumière la teinte jaune vibrante des copeaux de soleil.
Overthinker ? Medusa aussi, semble-t-il.
Dans la douceur d’un bain chaud ses membres semblent pourtant comme le marbre de ceux qu’elle change en statues. Blancheur diaphane, rêverie serpentine.
Sur sa tête ondulent les reptiles comme à l’affut.
Un regard sur l’intimité de la femme à la chevelure de serpents.
Elle est dite terrifiante, envoûtante par son regard, indestructible et follement séduisante.
Une femme dans son bain, comme tant d’autres dont les regards dérangent la société patriarcale. Violée, diabolisée, est-ce que la Méduse trouve parfois le repos ?
Huile sur châssis de bois, agrémenté d’or acrylique en très léger relief, crayon noir comme on khôl les yeux de noir.