Portrait de femme
Portrait de femme. Huile sur bois. 50x60x3 cm. 2024

Portrait de femme.
Huile sur bois. 50x60x3 cm. 2024
A vendre.

Portrait de femme, Elle

Elle, circonspecte.
Cette peinture est un travail de portrait sur le silence et l’observation suspendue.
Il n’était pas prévu que le temps n’avance plus, mais il a bien fallu faire avec.


Portrait de femme d’après photo, huile sur support bois : c’est Elle, ça aurait pu être quelqu’un d’autre.

Elle portrait de femme d'après photo. Tableau à l'huile.

Il y a peut-être quelque chose dans ce mug, peut-être pas. Café ou thé ? Il semble avoir refroidi dans les minutes qui s’égrainent. Quelle heure est-il ? Où est-ce ? Est-ce important ? Coin de bar cosy ou intérieur sophistiqué, va savoir. L’endroit est outrancièrement propre et étrangement neutre malgré les dorures.

Détail des mains, tableau à l'huile d'après photo sur support bois

Le temps de la pensée en soi

Il faut parfois rester dans l’espace hors-les-mots et plonger dans la seconde vivante. Après tout, que sait-on de la suivante ? Existera t’elle seulement ? Le temps est bien insaisissable dans le fil qu’il nous déroule. Alors, tant mieux s’il est beau, tant mieux s’il est simple, tant mieux s’il est doux.

Elle, portrait de femme sur bois - peinture à l'huile, détail du tableau


La posture est figée, les lèvres n’entrouvrent rien, entre calme et circonspection.

Ce portrait de femme saisit le temps de l’introspection qui ne trouve pas de mots. Soit qu’elle ne soit pas partageable, soit qu’elle se définisse encore. Ou encore, pensée renoncée à se dire, lucidité retenue dans les lèvres doucement pincées.

Le projet a changé en cours de route, l’esquisse s’est modifiée. Rien de grave, une envie plus grande se préserve et se laisse arriver. La pensée se structure et s’ébauche prudemment. C’est le temps de l’intime qui se raccroche au temps de vie, au tic-tac qui bouscule, à l’urgence du sens, aux choix qui en sont vraiment.

Elle, portrait de femme sur bois - peinture à l'huile

Miroir sans reflet, plante sans soucoupe, la matrice a composé l’image presque sans lui donner de sens. Un peu flottante, comme l’est l’instant du tableau.

Une invitation à se plonger dans la galaxie lointaine du regard : fixe et pourtant indéterminé, il impose à l’agitation inutile l’observation profonde, prudente et muette.


Cécile Jeanne Fraeye Artiste peintre